lundi, janvier 21, 2019

Jour 7 : j'ouvre grand mes bras à ce que je ressens !



"Je ne ressens rien, je suis imperméable à ce qui se passe, j'ai parfois l'impression d'être un glaçon. Je ne sens pas de joie particulière, ni autre chose. Tout est verrouillé à l'intérieur. Du coup, je ne souffre pas. Et puis, parfois, pour une raison insignifiante comme une scène dans un film, une fille qui me raconte une histoire, une situation dans le travail et j'ai l'impression que c'est le tsunami à l'intérieur ou un volcan. Je panique et je verrouille encore plus fort, très vite, et tout se calme, en apparence. Je me dis que j'ai réussi à éteindre le feu pour le moment mais je sens aussi que cela ne sera pas toujours possible. Que vais je faire avec tout ça?" 
Paul 29 ans
(Histoires vraies, prénoms changés.)
Paul fait du mieux qu'il peut. Il a crée une forme de carapace, de coquille, d'armure (peu importe le terme) pour ne pas accueillir ce qui se vit en lui car trop fort, trop intense. C'est une vieille habitude que nous avons car nous n'avons pas appris à ouvrir grand les bras à nos émotions.
Mais comment fait on ? 
il suffit juste de quitter le mental et le discours (souvent irréaliste) pour se reconnecter à ses ressentis physiques avec douceur et écoute. Le réflexe de se couper de nos émotions est abandonné et remplacé par celui de les accueillir, de les reconnaître, de les nommer et de respirer avec.

Expérimentons : suite à un évènement extérieur ou un pensée à l'intérieur, je ressens des mouvements intérieurs (le plus souvent désagréables), je pose mon regard sur ce qui se passe et je me dis intérieurement "je suis ok avec ce qui se passe en moi !" j'écoute intéressé et concerné. 


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