jeudi, février 16, 2012

"La première prise en charge de la douleur est d’écouter et de croire le patient"

voici un article de Viva du 16 février 2012

il est bon d'entendre un médecin encourager les méthodes comme la sophrologie pour aider le patient.


Aujourd’hui, la douleur n’est plus considérée comme "normale" et c’est tant mieux. Sa prise en charge est inscrite dans la loi du 4 mars 2002. Elle a fait l’objet de trois plans gouvernementaux qui ont permis de nombreuses avancées, notamment chez les enfants souffrant de douleurs aigües. En revanche on ne soulage toujours pas suffisamment les personnes en fin de vie.
"Le bilan des différents plans est plutôt positif mais il reste encore énormément à faire surtout dans le soulagement des douleurs chroniques, des douleurs des personnes âgées, des personnes porteuses de handicaps ou atteintes de maladies mentales" explique le Dr Alain Serrie, chef de service de médecine de la douleur, médecine palliative à l’hôpital Lariboisière à Paris et fondateur de l’associationDouleur sans frontières.
Environ 300 centres anti-douleur sont implantés sur tout le territoire, (il y en a un à l’hôpital Lariboisière), "mais avec de grandes disparités selon les régions" regrette le Docteur Alain Serrie.
De même que les approches non médicamenteuses comme les techniques psycho-comportementales (relaxation, sophrologie, hypnose...) "ont fait leurs preuves mais ne sont encore pas assez répandues dans les centres hospitaliers ou de prise en charge de la douleur."
"La première prise en charge de la douleur est d’écouter et de croire le patient. Nos consultations durent le temps qu’il faut. L’écoute du patient est primordiale. Le point de vue de l’entourage est aussi très précieux. Prendre en charge la douleur est un tout". conclut Alain Serrie.
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