jeudi, janvier 31, 2019

Jour 17 : Comment je traverse ma tristesse ?


"Lorsqu'elle explique cette tristesse en elle, alors qu'il n'y a pas de raison particulière, elle parle de poids dans la poitrine, parfois dans le ventre, une envie de dormir continuelle, de se retirer et de s'oublier. Elle s'est installée graduellement, sans bruit, presque insidieusement, elle ne l'a pas vu venir"
La tristesse est une émotion qui s'installe en nous lorsque nous ne sommes pas épanouis ou que nous manquons d'harmonie, les deux à la fois parfois. Elle arrive souvent lorsque nous subissons une perte, elle est normale donc, elle est un passage obligatoire dans les phases de deuil.
Elle peut nous isoler et il est important, encore une fois, d'en prendre conscience et de se laisser le temps de ce retrait, en évitant qu'il devienne trop profond, mais là encore c'est fonction de chacun.
La tristesse peut également nous obliger à pleurer, à nous plaindre, à gémir, à chercher l'écoute et la consolation.
D'un point de vue plus large, la tristesse nous invite à nous détacher, à accepter notre condition, nous, humains et de percevoir que le lien est infini, dans notre cœur.


mercredi, janvier 30, 2019

Jour 16 : Comment puis je apaiser ma peur ?



"Elle a peur mais elle n'a pas qu'une seule peur. Elle en possède depuis toujours. Elle vit avec, sans se poser de question, mais elle sent bien que ses peurs réduisent sa liberté, empoisonne sa vie, conditionne ses choix. Toutes ses peurs lui semblent réelles mais par contre, elle admet volontiers que les menaces ou dangers qui provoquent ses peurs ne le sont pas forcément, en fait très rarement. La peur de tomber malade est réelle mais le danger n'est pas certain et même peu probable. La peur d'un attentat est réel mais la possibilité de vivre un attentat est très infime. Elle se rend bien compte que la plupart des dangers qu'elle perçoit sont des constructions mentales. Mais alors comment faire pour y échapper ?"

Nous avons à peu près en une journée 80 000 pensées et que 70% de ces pensées sont négatives. Nous redoutons des situations que nous avons déjà vécu, nous redoutons ce que nous entendons autour de nous, nous redoutons le futur en fait.
Nous avons envie de fuir alors que nous pouvons commencer à accueillir notre peur, la sentir dans notre corps et par la respiration et des pensées réalistes, faire baisser l'intensité de l'émotion.
Nous avons besoin de réassurance, de sécurité et de protection alors nous pouvons aménager un filet de sécurité pour aborder la situation qui nous effraie. Par exemple, je n'y vais pas seul ou j'ai une pierre dans ma poche qui me rassure ou je me répète des affirmations positives…. peu importe, l'idée est de vous sentir un peu protégé(e).
Mais le plus gros du travail est l'acceptation. Accepter (c'est à dire C'EST et non je suis ok avec cela) nos limites (par exemple : je suis craintive) et ensuite accepter les dangers inévitables. Je les accepte, je développe mon courage avec mon filet de sécurité. Je ne saute pas de la falaise sans l'élastique.
La peur protège, ne l'oublions pas !

mardi, janvier 29, 2019

Jour 15 : Comment puis je réguler ma colère ?



Nous avons vu en début de programme comment débusquer la colère. Mais comment je la régule ?
Regardez toutes les expressions sur la colère : 
"je suis hors de moi" 
"j'ai la moutarde qui me monte au nez :"
"je sors de mes gonds !"
"je bous intérieurement !"
"j'ai le sang qui monte"

C'est violent tout cela, non ? Difficile alors d'avoir une réaction "adulte", intelligente et responsable. Il s'agit bien d'éviter la réaction pour privilégier l'action (ou non). Si je suis hors de moi, je ne suis plus dans moi donc je n'ai plus la maitrise de mes actes, de mes mots, de mes pensées…. je suis perdu. Alors la première réaction est d'attaquer, d'affronter, de taper, d'exploser. Mais les dégâts sont souvent affreux pour nous et notre environnement. 
Nous savons que la colère est provoquée par un dommage et les besoins cachés (réparation, changement, respect, mettre des limites …). En sachant cela, nous pouvons exprimer à l'autre notre émotion et lui dire nos besoins. Pour cela et comme je le disais hier, nous devons être capable de baisser l'intensité émotionnelle en revenant à notre corps et nos ressentis grâce à notre observateur et en regardant avec lucidité la réalité de la situation (et non ce que je me dis). 
Le plus sage est donc d'exprimer sa colère (avec un vrai JE et immédiatement tout s'apaise), d'entendre l'autre en acceptant ses limites, ses fragilités et de s'entendre ensemble sur la stratégie à adopter. Et si l'autre ne peut entendre, lui pardonner, nous ne sommes pas  tous dans la même démarche. 

lundi, janvier 28, 2019

Jour 14 : je fais quoi maintenant avec mes émotions?


Nous pouvons accueillir l'émotion, mais comment peut on réguler notre émotion ou l'émotion de l'autre ?
Une fois que nous avons identifié et reconnu l'émotion ressentie, puis intégré par une acceptation de ce qui est, que nous avons pris le temps de comprendre, de mettre du sens à ce qui se vit en moi, nous avons donc cette ultime étape : faire ou non quelque chose !!
Nous sommes animés par quelque chose de fort en nous mais aussi d'un discours intérieur très intense. La phase d'observation (et d'acceptation) va nous permettre de prendre de la distance et descendre l'intensité de l'émotion. 
Epictète disait déjà " ce ne sont pas les choses qui nous font souffrir mais l'idée que nous en avons !"
Quelles sont nos stratégies habituelles pour éviter de vivre l'émotion : la fuite (peu importe les manières de fuir), le combat (intérieurement ou contre l'autre) ou encore l'agitation pour éviter d'y penser, de faire face.
Nous faisons comme nous pouvons car nous avons pas appris à réguler nos émotions, cela ne fait pas partie des programmes  scolaires (en tout cas dans ma génération).
Et nous pouvons faire face grâce à des stratégies de régulation : parler avec les personnes (en choisissant bien son interlocuteur), écrire en automatique (pour prendre du recul),mettre sur papier son discours interne et le comparer avec la réalité et surtout, surtout, aller chercher le (ou les) besoins qui se cachent derrière l'émotion.
Nous parlerons des besoins demain, belle journée



dimanche, janvier 27, 2019

J'ai aimé ...


J'ai juste adoré, je l'ai avalé en quelques heures. Je n'ai pas la poésie de la plume de Sabrina Philippe pour expliquer pourquoi j'ai aimé ce roman - récit initiatique.
Tout d'abord, nous sommes plongés dans les histoires (et l'Histoire),  nous glissons avec émotions dans les situations, les récits, les rencontres, les explications qui nous transportent à la fois dans le sombre et la lumière.
Une phrase m'a saisit "ce que nous faisons sur cette terre est bien plus important que ce que nous sommes, ce que nous sommes n'est qu'un instrument pour le faire, pour apprendre et transmettre"
Merci Sabrina Philippe.

Jour 13 : aujourd'hui, je ralentis


Nous sommes Dimanche, donc encore une belle journée pour prendre le temps et développer en nous l'observateur ou l'observatrice.
Amusez vous, assis sur une chaise ou en tailleur, à profondément inspirer en gonflant ventre et thorax et en ouvrant les bras et expirer en ramenant tout vers la posture initiale. Faites 21 fois et vous allez remarquer qu'au bout d'une dizaine de fois, votre geste est moins mécanique, plus conscient et plus lent.
Vous pouvez également, debout, les jambes écartées de la largeur des hanches, monter votre bras droit à l'horizontal sur le côté, main vers le ciel, en ralentissant au maximum, puis une fois en haut vous le ramenez à la posture initiale. Et vous faites la même chose de l'autre côté. Au début, cela peut énerver et très vite, il y a un décrochage en nous et nous nous laissons aller.
Lorsque le corps ralentit, le mental se détend. 
Petite citation de Jacques Salomé : " il est des pensées qui, comme certaines fleurs, doivent se respirer lentement, en osant prendre le temps de ralentir le temps"
Bon dimanche










samedi, janvier 26, 2019

Jour 12 : aujourd'hui, je suis "sain(e) égoïste" !



Je ne sais pas pour vous, mais beaucoup de personnes (beaucoup de femmes !) préparent un programme démoniaque pour le samedi. Courses, ménage, repassage, match de foot des bambins dans la gadoue et le froid, rendez vous obligés … bref ce n'est pas la journée la plus facile, au final. 
Tout au long de ce programme sur les émotions, nous comprenons qu'il est essentiel que nous soyons bien dans notre corps, notre mental, dans tout notre être. 
Alors aujourd'hui, je vous propose de penser à vous :

règle numéro 1 : je reporte au lendemain (ou plus tard) tout ce que je peux reporter et que je n'ai pas envie de faire
règle numéro 2 : j'écoute mes envies et je tente de les prendre en charge, dans la mesure du possible (bref je passe en premier)
règle numéro 3 : j'observe autour de moi (mon mari, mes ami(e)s, mes enfants, mes ados) et je me demande si ils passent en premier (je vous rassure, le plus souvent, la réponse est OUI) et j'évacue la culpabilité
règle numéro 4 : je fais tout ce qui me fait plaisir et que je fais facilement
règle numéro 5 : je me repose et je lis Guy Corneau (car l'expression "sain égoïste" vient de lui )

je vous souhaite une très belle journée

vendredi, janvier 25, 2019

Jour 11 : Emotion quand tu nous relies




"Elle est en face de cette jeune personne, dans le train, elle la regarde sans trop d'insistance, elle ne veut pas paraitre intrusive. Sa fraîcheur l'émeut, elle est jeune, très jeune et elle se rappelle qu'elle aussi a été jeune. La fraîcheur de sa peau, la couleur de ses pommettes et cette sensation qu'elle vit tout intensément. D'un coup, la jeune fille commence à pleurer, sans bruit, juste les larmes qui coulent. Est ce de la tristesse ou du bonheur, elle ne sait pas mais elle sent au fond d'elle l'émotion, elle est touchée par cette jeune femme, elle se sent reliée à elle, peut être parce qu'elles sont femmes ou peut être qu'elle pourrait être sa fille. Elle lui sourit et la jeune femme lui rend ce sourire de complicité."
Nous sommes des êtres sensibles, nous sommes interconnectés même si notre égo nous crie le contraire. Les émotions nous permettent la rencontre (la vraie), la discussion (la sincère). L'emotion, bien gérée, peut autoriser ce partage mais lorsque nous nous laissons déborder par celle ci ou l'autre est submergé par son ressenti, alors rien n'est possible, l'écart se creuse, les mots dépassent nos pensées et la souffrance est proche. 

Expérimentons : hier, nous nous sommes reliés à notre intériorité pour sentir, ressentir. Aujourd'hui, ouvrons la conscience de nous dans ce monde, de nous dans le moment présent, de nous avec ce qui se déroule, de nous avec les autres.

jeudi, janvier 24, 2019

Jour 10 : émotion quand tu nous tiens !!


"Il redoute sa colère. Elle lui rappelle trop son père.
Elle fuit sa peur. Elle peut la submerger et l'empêcher d'avancer.
Elle nie sa tristesse. Si c'est pour finir comme sa mère, seule et triste" ….

Nous pouvons la repousser, la refuser, l'anéantir, chimiquement ou non. L'émotion est là car nous sommes vivants. Elle nous parle du passé souvent mais pas tout le temps. Elle vient nous informer d'un besoin non pris en charge ou au contraire satisfait.
Elles existent dans la vie intime mais aussi dans le travail. Elles sont souvent sources de conflits, de ralentissement, de lassitude, d'épuisement, de manipulation, de fuite…..
Les émotions rentrées sont corrosives pour nous et notre environnement.Elles sont le véhicule de la relation et des études ont montré que lorsque nous réprimons nos ressentis (toujours d'humeur égale),  nous soumettons notre corps à un niveau de stress élevé, faisant le lit du cancer*. 

Par conséquent, il est grand temps de les accueillir. Pour cela, nous devons développer un état d'être, un état d'ouverture et d'accueil. Nous devons nous détendre.

Expérimentons : chaque jour, je prends un temps pour moi pour accueillir ma respiration, mon corps, mes sensations, mes impressions, mes douleurs, mes pensées……
Chaque jour, je vais à l'intérieur de moi.





(*Stress et cancer, quand notre attachement nous joue des tours, qu'elle vient de publier aux éditions De Boeck.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/les-emotions-une-arme-anticancer_1578398.html#fJp6cvFpsCcvcBkS.99)

mercredi, janvier 23, 2019

Jour 9 : je m'assieds et je donne du sens


"Il se sent bien aujourd'hui. Il est à la campagne, dans cette maison qu'il adore. Il fait beau et il est entouré de sa femme et de ses enfants. Cette parenthèse est essentiel pour lui, pour sa survie. Mais parfois, malgré tout, il passe la journée sans être vraiment là, le week end défile et il n'a rien vu, rien vécu. 
Alors, il rentre malheureux et frustré. Mais aujourd'hui, il souhaite être présent à lui même et ce qui se vit autour de lui. Ils sont tous autour de la table, chacun raconte ou se raconte, une légère brise passe sur son visage, sa femme sourit, les enfants sont heureux et il ressent une chaleur dans son cœur, dans son corps, une allégresse, un mouvement qui donne envie de rire et de chanter, de serrer chaque personne dans les bras et de les remercier. Il ressent de la joie. "

Il est facile de comprendre pourquoi cet homme ressent cette émotion de joie, son besoin de partage est satisfait. Il capte ce moment original et unique et écoute ce qu'il ressent.
L'émotion est une messagère, si elle est constructive (comme la joie), elle nous dit que nous avons répondu à un ou des besoins. Nous nous sommes écoutés, nous avons pris en charge notre besoin. Si je ressens de la colère, je sais que des limites ont été dépassées, des frontières franchies et je me sens floué. Alors j'ai vraiment besoin d'exprimer, de dire et aussi de réparation.
La tristesse arrive à nous lorsque nous avons vécu une perte et nous avons besoin de nous sentir relié, connecté. Enfin, si la peur apparait, réponse à un danger, nous avons véritablement besoin de sécurité, de protection.

Expérimentation : Notre émotion nous appartient. Au lieu de fuir ou d'enfouir, je donne du sens à ce qui se vit en moi. Personne d'autre ne peut le faire mieux que moi.

mardi, janvier 22, 2019

Jour 8 : je fais la différence entre émotion et sentiment (parfois parasite)


"Depuis qu'elle est enfant, elle sait que la colère n'est pas admise, signe de faiblesse, de vulnérabilité. "La colère est pour les fous!" lui disait sa mère lorsqu'elle se mettait à crier sur sa sœur. Elle a compris très tôt que se mettre en colère n'était pas bien. Alors elle a appris, au fil des années, à la contenir, à la retenir. Et lorsque, plus tard,  son mari a commencé à mal lui parler, elle ne s'est jamais mise en colère, elle ressentait de la haine pour lui et se sentait triste, triste de rater sa vie, triste de ne pas être aimé. Plus elle se sentait triste, plus son mari s'énervait et la poussait dans ses retranchements. Il n'avait pas compris qu'elle n'a jamais appris à repousser et se défendre. Jusqu'où peuvent ils aller ainsi ?"
Les émotions refoulées se transforment en sentiment, 
Elle n'a pas pu exprimer sa colère (alors que la colère est saine car elle nous permet de poser nos limites) dans sa famille, elle transforme alors cette émotion en sentiment, avec une durée plus longue et soutenu par une pensée spécifique sur la situation, en lien bien sur avec nos histoires.
Par exemple, cette jeune femme ne peut exprimer sa colère alors elle la transforme en haine envers son mari. Et lorsqu'il lui parle mal, au lieu de le remettre à sa place, elle se sent triste, cette émotion  (parasite) n'est pas en rapport avec la réalité mais avec son histoire.

Expérimentons : Je suis en lien avec ce que je ressens. je me demande si ce que je ressens est en accord avec la réalité. Je m'interroge sur l'âge que j'ai lorsque je ressens telle ou telle émotion.

lundi, janvier 21, 2019

Jour 7 : j'ouvre grand mes bras à ce que je ressens !



"Je ne ressens rien, je suis imperméable à ce qui se passe, j'ai parfois l'impression d'être un glaçon. Je ne sens pas de joie particulière, ni autre chose. Tout est verrouillé à l'intérieur. Du coup, je ne souffre pas. Et puis, parfois, pour une raison insignifiante comme une scène dans un film, une fille qui me raconte une histoire, une situation dans le travail et j'ai l'impression que c'est le tsunami à l'intérieur ou un volcan. Je panique et je verrouille encore plus fort, très vite, et tout se calme, en apparence. Je me dis que j'ai réussi à éteindre le feu pour le moment mais je sens aussi que cela ne sera pas toujours possible. Que vais je faire avec tout ça?" 
Paul 29 ans
(Histoires vraies, prénoms changés.)
Paul fait du mieux qu'il peut. Il a crée une forme de carapace, de coquille, d'armure (peu importe le terme) pour ne pas accueillir ce qui se vit en lui car trop fort, trop intense. C'est une vieille habitude que nous avons car nous n'avons pas appris à ouvrir grand les bras à nos émotions.
Mais comment fait on ? 
il suffit juste de quitter le mental et le discours (souvent irréaliste) pour se reconnecter à ses ressentis physiques avec douceur et écoute. Le réflexe de se couper de nos émotions est abandonné et remplacé par celui de les accueillir, de les reconnaître, de les nommer et de respirer avec.

Expérimentons : suite à un évènement extérieur ou un pensée à l'intérieur, je ressens des mouvements intérieurs (le plus souvent désagréables), je pose mon regard sur ce qui se passe et je me dis intérieurement "je suis ok avec ce qui se passe en moi !" j'écoute intéressé et concerné. 


dimanche, janvier 20, 2019

Jour 6 : je me repose

" Elle se retourne dans son lit. Elle peut entendre le souffle de son mari, elle le reconnait, il dort profondément. Elle commence à paniquer, à se demander comment elle va assurer au travail demain? C'était dimanche, aujourd'hui, elle aurait pu se reposer mais elle avait tant à faire. Elle n'a pas arrêté et là elle n'arrive plus à calmer son cœur, sa peur de ne pas y arriver. "
Nous sommes nombreuses et nombreux à vivre ce type de moment quand nous en avons trop fait, lorsque nous sommes trop agités. Le repos est pourtant essentiel et nous permet de réguler nos émotions.
Alors faute de dormir parfois, proposez vous de vous reposer, de détendre votre corps et de laisser aller.
Dans tous les cas, nous sommes Dimanche et il est temps, temps de ne rien faire.



samedi, janvier 19, 2019

Jour 5 : je me distrais

"Je demande à cette jeune femme devant moi ce qu'elle aime faire, ce qu'elle fait avec plaisir. Je l'interroge juste sur les divertissements qu'elle a dans sa vie. Elle me regarde incertaine, ne sait pas vraiment, a peut être oublié ce qu'elle adorait faire enfant, a peut être un peu trop négligé ses plaisirs à elle pour les plaisirs des autres." 
Et vous ? savez vous ce qui vous fait plaisir ? 
Faites alors la liste de tous vos délices, et plongez votre être dedans, allègrement et sans effort. Oubliez votre rigueur, votre sérieux, vos inquiétudes, vos responsabilités et culpabilités, vos peurs, le futur et le passé, et profitez pleinement de ces instants de légèreté 
car nous verrons plus tard, qu'ils sont essentiels dans la gestion de nos émotions.

vendredi, janvier 18, 2019

Jour 4 : je débusque la colère



"Elle écoute les propos de son interlocuteur. Il la dénigre et l'agresse, il lui fait des reproches qu'elle juge injustifiés. Il parle de plus en plus fort et s'approche d'elle, il rentre dans sa zone. Son cœur, à elle, bat de plus en plus violemment, une énergie puissante circule dans son corps, tellement forte qu'elle a l'impression d'être hors d'elle, impossible de rester centrée, impossible de respirer en profondeur, seule l'action peut être envisageable, une envie de crier, de frapper, de rugir. Elle se sent dévalorisée par ses paroles, flouée par son regard et en même temps repoussée par son attitude. "
Avez deja vecu cela? Cela pourrait etre n'importe qui.

La colère, émotion bien violente dans sa manifestation, est parfois salvatrice. Elle arrive quand un dommage a été causé. Elle est un mécanisme de défense.
Que peut faire cette femme face à cet homme ? nous le verrons plus tard mais pour le moment reconnaissons la colère en nous, qu'elle soit manifestée ou insidieuse, il est préférable de la reconnaître. Car une minute de colère nécessite une heure de récupération.

Expérimentation : je reviens, avec mon carnet, sur ma dernière grosse colère. j'identifie les causes de cette émotion et je tente de décrire les manifestations dans mon corps. 


jeudi, janvier 17, 2019

Jour 3 : j'accueille la peur



Nous poursuivons la reconnaissance de nos émotions. Savez vous qu'il n'existe que 6 émotions, le reste est sentiment, humeur (plus de 800 expressions possibles).. La colère, la joie, la peur et la tristesse sont les principales mais le dégout et la surprise sont les 2 dernières.
Aujourd'hui, intéressons nous à la peur. C'est peut être mon émotion favorite, non pas que je l'adore mais elle me suit (comme une vraie copine) depuis ma tendre enfance et j'ai dépensé beaucoup d'argent en thérapies diverses, psychanalyse, yoga, théâtre… dans le seul but de l'éradiquer. Ne pas la comprendre mais la détruire totalement, en vain. Nous allons découvrir que la museler, l'ignorer, la défier, la repousser, tout cela ne sert à rien. Au contraire, nous lui donnons plus de force et d'impact dans notre vie.
Impression de se liquéfier, battements rapides du cœur, bouche sèche, boule dans la gorge, envie de fuir ou se sentir paralyser, maux de ventre, raidissement du corps, jambes flageolantes… les expressions de la peur dans le corps sont nombreuses et parfois très violentes. Que la peur soit justifiée (danger réel) ou non (danger imaginaire, construit par notre mental), elle est bien présente dans notre corps.  Reconnaissez vous la peur en vous ? est ce une émotion fréquente ou rare dans votre vie ? 

Expérimentation : je vous propose aujourd'hui, d'écrire sur un carnet tout ce qui vous effraie. Faire le point sur vos plus grandes peurs. Et ainsi écouter comment ca vibre en vous, comment vous vous sentez dans votre corps lorsque vous y pensez. Puis vous refermez votre carnet et oubliez. Vous les avez authentifié maintenant reprenez votre vie et nous y reviendrons, plus tard.

mercredi, janvier 16, 2019

Jour 2 : je reconnais la tristesse en moi


Une forme de lourdeur, un goût de rien, un manque d'appétit, d'entrain, une envie de pleurer, un étau sur la poitrine, une barre au niveau du front, des jambes de plomb, des envies de se plaindre, avoir cette impression d'être une pauvre chose, misérable et seul(e), pas envie de sortir, de s'amuser, juste un besoin de se replier sur soi, de se cacher, de s'isoler… voici quelques indicateurs mais pour vous comment se vit la tristesse ? est elle fréquente en vous ou plutôt rare ? Sur une échelle de 0 à 10, vous êtes plutôt sur la partie haute ou faible ? 
Restons sur la reconnaissance de cette émotion si insidieuse et angoissante. Ressentez vous actuellement de la tristesse ? ou est elle dans votre corps ? Ou au contraire cette émotion est inexistante en vous ? ou simplement ponctuelle ? passagère ? 
La reconnaître en soi va nous permettre d'identifier l'élément déclencheur. La perte est souvent la cause de la tristesse. 

Expérimentation : installez vous confortablement et grâce à des respirations profondes, descendez en vous, un peu comme si vous descendiez des marches d'un escalier, vous pénétrez au cœur de votre être. Et là comme un explorateur ou une exploratrice, vous écoutez votre tristesse. Vous la reconnaissez si elle existe en vous au moment de l'exercice (si vous ne ressentez rien, n'allez pas la chercher!) et respirez avec elle. Reconnaissez son existence, calmement mais avec une certaine distance. Nous verrons ensuite ce que nous pouvons en faire. Nous ne sommes que dans l'étape de la reconnaissance, de l'accueil. Elle est majeure, cette étape, car en l'accueillant, l'émotion s'apaise.



mardi, janvier 15, 2019

Jour 1 : je ressens, je suis vivant


Bonjour à toutes et tous, 
je propose sur ce blog "une intention par jour" car l'intention n'est pas un objectif mais une direction vers laquelle nous centrons notre énergie.
Pourquoi ai je choisi cette fois le thème des émotions ? si vous demandez à une personne comment elle va, elle saura vous répondre, peut être sincèrement ou pas. Lorsque vous demandez à cette personne ce qu'elle ressent ou comment elle se sent, vous n'obtiendrez peut être pas de réponse car nous ne sommes pas habitués à nous poser ce type de question et nous avons des difficultés à aller voir en nous nos ressentis. Dans ma génération, on ne s'occupait pas de nos ressentis, de nos émotions si un enfant pleurait, on lui demandait d'aller dans sa chambre pour se calmer… Nous étions dans "je pense donc je suis " et ce n'est que depuis les années 1990, avec le travail du psychologue Antonio Damasio ("l'erreur de Descartes") que nous comprenons que raison et émotion ne s'opposent pas et que si nous prenions nos décisions qu'avec notre tête, nous prendrions parfois des décisions aberrantes.
Cette nouvelle intention pour bien gérer nos émotions vise à :
  • Reconnaître et identifier (est ce une émotion (laquelle?) ou autre chose
  • Accueillir et accepter (ne pas résister, intégrer l'émotion)
  • Comprendre (mettre du sens, de la réflexion) 
  • Réguler (gérer l'émotion et accéder à la transformation)
Je ne vous propose pas une théorie sur les émotions, il existe de nombreux ouvrages sur ce thème.
L'idée est plus de cheminer sur ces différentes étapes et de travailler chaque jour sur soi et sur ce qui ce vit en nous. De faire en quelque sorte l'expérience de l'émotion au lieu de l'enfouir en soi car trop encombrante. 
Ainsi nous pourrons mieux relationner car les émotions sont les véhicules de la relation. L'émotion est une réaction affective d'assez grande intensité (surtout la peur et la colère) provoquée par une stimulation venue de l'environnement. L'émotion est un mécanisme de défense. Nous le verrons plus en détail.
Mais faisons simple, l'émotion est la vie en nous, alors écoutons là.

Expérimentation : dans la journée, je suis attentif(ve) à ce qui se passe en moi, dans mon plexus, mon thorax, au niveau de mon ventre ou partout ailleurs dans mon corps. Pour le moment, je note juste  un mouvement, un inconfort, une sensation désagréable ……


lundi, janvier 07, 2019

Bientôt


Encore une petite lecture pour bien commencer l'année

J'ai reçu en cadeau (merci Karine), le tome 1 (début d'une très longue série) de Transurfing. 
Ecrit par un physicien quantique russe, Vadim Zeland, ce livre est d'avantage une manière de voir le monde que de simples outils de développement personnel.
Je ne pourrais pas en faire le résumé (d'autres l'ont déjà fait) et je suis bien obligée de vous avouer que je suis incapable d'en ressortir les grandes idées. Car ce livre est dense, complexe, novateur et surprenant.
Mais par contre, je retiens de cette lecture, passionnante, que si nous développons notre observateur, lucide et sensible, nous pouvons échapper à des forces (qu'il nomme des balanciers) attirantes, éprouvantes et certaines destructrices et que nous pouvons au contraire saisir au passage les énergies bonnes pour nous.
Pour le reste, je vous laisse découvrir.


dimanche, janvier 06, 2019

Grâce à ce livre, je comprends ....



En lisant "Réveillez le chaman en vous", je comprends que nous pouvons avoir un regard à l'intérieur de nous, en méditant sur notre cœur, sur notre souffle et ainsi pénétrer dans les tréfonds de notre être.
Mais nous pouvons également, nous connecter à une dimension plus large de nous, sentir la frontière de notre corps physique mais aussi ce qui nous entoure, aller au delà de nos sens, nous relier à ce qui se déroule et s'élargir. C'est, selon moi, une forme aussi de méditation. Elle peut nous aider à nous relier à l'ici et maintenant,  être partie intégrante du présent mais aussi sortir du mental, de l'égo et nous aider à nous endormir, à nous détendre. Nous pouvons ainsi sentir les énergies qui nous entourent. La nature, les éléments, les gens…. nous nous sentons plus connectés.
Nous rentrons dans des "états d'expansion de conscience" (réf Catherine Henry Plessier). Nous pouvons donc nous proposer d'aller dans notre infini petit (nous allions visiter nos cellules en formation avec Natalia Caycedo) mais également dans l'infini grand, en gardant les pieds sur terre.


vendredi, janvier 04, 2019

A lire pour bien commencer l'année

Je sais que ce livre n'est pas très récent mais je vous encourage vraiment à le lire. Très clair et structuré, l'auteur, Arnaud Riou, nous invite à nous connecter à cette part plus vaste de nous même. Il donne accès à des outils, des réflexions, des étapes à suivre et j'avoue que j'éprouve beaucoup de gratitude que ce livre soit arrivé à moi.