"Elle a peur mais elle n'a pas qu'une seule peur. Elle en possède depuis toujours. Elle vit avec, sans se poser de question, mais elle sent bien que ses peurs réduisent sa liberté, empoisonne sa vie, conditionne ses choix. Toutes ses peurs lui semblent réelles mais par contre, elle admet volontiers que les menaces ou dangers qui provoquent ses peurs ne le sont pas forcément, en fait très rarement. La peur de tomber malade est réelle mais le danger n'est pas certain et même peu probable. La peur d'un attentat est réel mais la possibilité de vivre un attentat est très infime. Elle se rend bien compte que la plupart des dangers qu'elle perçoit sont des constructions mentales. Mais alors comment faire pour y échapper ?"
Nous avons à peu près en une journée 80 000 pensées et que 70% de ces pensées sont négatives. Nous redoutons des situations que nous avons déjà vécu, nous redoutons ce que nous entendons autour de nous, nous redoutons le futur en fait.
Nous avons envie de fuir alors que nous pouvons commencer à accueillir notre peur, la sentir dans notre corps et par la respiration et des pensées réalistes, faire baisser l'intensité de l'émotion.
Nous avons besoin de réassurance, de sécurité et de protection alors nous pouvons aménager un filet de sécurité pour aborder la situation qui nous effraie. Par exemple, je n'y vais pas seul ou j'ai une pierre dans ma poche qui me rassure ou je me répète des affirmations positives…. peu importe, l'idée est de vous sentir un peu protégé(e).
Mais le plus gros du travail est l'acceptation. Accepter (c'est à dire C'EST et non je suis ok avec cela) nos limites (par exemple : je suis craintive) et ensuite accepter les dangers inévitables. Je les accepte, je développe mon courage avec mon filet de sécurité. Je ne saute pas de la falaise sans l'élastique.
La peur protège, ne l'oublions pas !
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