mercredi, janvier 23, 2019

Jour 9 : je m'assieds et je donne du sens


"Il se sent bien aujourd'hui. Il est à la campagne, dans cette maison qu'il adore. Il fait beau et il est entouré de sa femme et de ses enfants. Cette parenthèse est essentiel pour lui, pour sa survie. Mais parfois, malgré tout, il passe la journée sans être vraiment là, le week end défile et il n'a rien vu, rien vécu. 
Alors, il rentre malheureux et frustré. Mais aujourd'hui, il souhaite être présent à lui même et ce qui se vit autour de lui. Ils sont tous autour de la table, chacun raconte ou se raconte, une légère brise passe sur son visage, sa femme sourit, les enfants sont heureux et il ressent une chaleur dans son cœur, dans son corps, une allégresse, un mouvement qui donne envie de rire et de chanter, de serrer chaque personne dans les bras et de les remercier. Il ressent de la joie. "

Il est facile de comprendre pourquoi cet homme ressent cette émotion de joie, son besoin de partage est satisfait. Il capte ce moment original et unique et écoute ce qu'il ressent.
L'émotion est une messagère, si elle est constructive (comme la joie), elle nous dit que nous avons répondu à un ou des besoins. Nous nous sommes écoutés, nous avons pris en charge notre besoin. Si je ressens de la colère, je sais que des limites ont été dépassées, des frontières franchies et je me sens floué. Alors j'ai vraiment besoin d'exprimer, de dire et aussi de réparation.
La tristesse arrive à nous lorsque nous avons vécu une perte et nous avons besoin de nous sentir relié, connecté. Enfin, si la peur apparait, réponse à un danger, nous avons véritablement besoin de sécurité, de protection.

Expérimentation : Notre émotion nous appartient. Au lieu de fuir ou d'enfouir, je donne du sens à ce qui se vit en moi. Personne d'autre ne peut le faire mieux que moi.

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