mardi, juin 09, 2015

Jour 2 de la méditation


Pour cette 2ème journée, Deepak Chopra nous invite à porter notre attention sur cet observateur conscient qui par sa constance et ses capacités peut nous permettre de regarder avec distance les changements continuels de notre esprit, notre corps et nos émotions mais aussi nous connecter à des qualités de coeur, d'intuition, de compassion......
Cette méditation m'a renvoyée à la métaphore du château dans le livre de Debbie Ford "la part d'ombre du chercheur de lumière" (voir extrait ci dessous).
Belle journée 

"Imaginez que vous soyez un magnifique château avec de longs corridors et des milliers de pièces diverses. Chaque pièce du château est parfaite et recèle un cadeau spécial. Chacune d'elles représente un aspect différent de vous-même et fait partie intégrante de l'ensemble parfait que constitue le château. Enfant, vous exploriez chaque recoin de votre domaine sans éprouver aucune honte, ni poser aucun jugement. Sans aucune peur, vous entrepreniez la fouille de chaque pièce à la recherche de ses trésors et de ses mystères. 
Vous adoptiez affectueusement chaque pièce, que ce fût une simple remise, une chambre, une salle de bain ou même une cave. Chaque pièce était unique en soi, et votre château était plein de lumière, d'amour et de merveilles. Puis, un jour, des personnes sont venues à votre château vous dire qu'une de vos pièces n'était pas parfaite et que, sûrement, elle ne faisait pas partie de l'ensemble. On vous a suggéré que, si vous vouliez avoir un château parfait, il vous fallait condamner cette pièce. Comme, avant toute chose, vous vouliez être aimé et accepté, vous avez prestemment verrouillé l'accès à cette pièce. Puis, de plus en plus de gens se sont rendus au château. Vous avez eu droit aux opinions de chacun sur les pièces qu'il préférait et celles qu'il n'appréciait pas. Ainsi, progressivement, avez-vous fermé les portes l'une après l'autre. Vos merveilleuses pièces ont été condamnées, et plongées dans l'obscurité. Un cycle s'était enclenché.

Depuis ce temps, pour toutes sortes de raisons, vous avez continué à fermer de plus en plus de portes. Vous en avez fermé parce que vous aviez peur, ou que vous trouviez certaines pièces trop avant-gardistes - ou trop vieux jeu. Vous en avez fermé parce que vous aviez constaté que d'autres châteaux ne comportaient pas de lieu semblable, ou parce que vos directeurs de conscience vous ont averti de vous tenir loin de certaines pièces. Vous avez verrouillé toute porte qui ne correspondait pas aux valeurs de la société, ou à vos propres idéaux.

Les jours étaient révolus, où votre château semblait infini, et votre avenir, stimulant et lumineux. Vous ne portiez plus à vos pièces le même amour et la même admiration. Certaines qui, jadis, faisaient votre fierté, vous vouliez maintenant qu'elles disparaissent.Vous essayiez de trouver des moyens de vous en débarrasser, mais elles faisaient partie de la structure du château. Depuis que vous avez verrouillé les lieux que vous n'aimiez pas, le temps s'est écoulé, et vous avez perdu jusqu'au souvenir de l'existence de ces pièces. Au commencement, vous ne vous rendiez pas compte de ce que vous faisiez; puis, c'est devenu une sorte d'habitude. Avec tous ces gens qui vous délivraient différents messages sur ce qu'un magnifique château devait être, il est devenu beaucoup plus commode de les écouter que de vous fier à votre propre voix intérieure : celle qui aimait le château dans tout son ensemble. Le fait de condamner ces pièces commençait effectivement à vous procurer un sentiment de sécurité. Bientôt vous vous êtes trouvé à n'occuper plus que quelques pièces réduites. C'est que vous aviez appris à couper le courant de la vie, et à vous sentir confortable en le faisant. Nous sommes beaucoup à avoir ainsi verrouillé tellement de pièces que nous avons perdu le souvenir d'avoir jamais été un château. Nous commencions à croire n'être juste qu'un petit logement de deux chambres nécessitant en outre des travaux.

Maintenant, imaginez que votre château soit le lieu où se loge tout ce que vous êtes - le bien comme le mal -, et que chaque élément qui existe sur cette planète existe aussi en vous. L'une de vos chambres incarne l'amour, l'autre, le courage; une autre, l'élégance; une autre, la grâce. On dénombre une quantité infinie de pièces : la créativité, la féminité, la loyauté, l'intégrité, la santé, l'arrogance, le charme, l'énergie, la maladie, la timidité, la haine, l'envie, la froideur, la paresse, le mal. Chacune de ces chambres forme une partie constitutive de la structure, et chacune à son opposée quelque part dans le château. Heureusement, jamais nous ne pouvons nous satisfaire d'être moins que ce que nous sommes potentiellement. C'est ce sentiment d'insatisfaction qui nous pousse à partir à la recherche de toutes les pièces perdues de notre château. C'est seulement en en rouvrant toutes les portes que nous pourrons trouver la clé qui donne accès à notre unicité.

La métaphore du château a pour objet de vous faire saisir toute la dimension de votre être. Nous possédons tous ce lieux sacré en nous. Nous pouvons facilement y accéder, pour autant que nous ayons la ferme volonté de percevoir notre totalité. La plupart d'entre nous ont peur de ce que nous pourrons trouver derrière les portes closes. Alors, plutôt que d'initier une aventure passionnante et merveilleuse pour aller découvrir notre être caché, nous continuons à faire semblant de croire que ces pièces n'existent pas. Et le cycle continue. Cependant, si vous désirez réellement changer la direction de votre vie, vous devez pénétrer dans votre château et, lentement, ouvrir une porte après l'autre. Vous devez explorer votre univers intérieur et vous réapproprier tout ce que vous avez renié. C'est seulement en présence de votre moi intégral que vous pourrez apprécier votre magnifience, et éprouver la plénitude et la saveur unique de votre vie".

Extrait du livre "La Part d'Ombre du Chercheur de Lumière" de Debbie Ford

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