dimanche, septembre 25, 2011

Bien être ou Mal être au travail




Voici un article très intéressant d'une étude toute récente mesurant le bien être au travail, et ce n'est pas dans l'industrie que le mal être est le plus prononcé :
La dégradation des conditions de travail représenterait une perte moyenne de 23% de la valeur ajoutée des entreprises. Tel est l'un des principaux enseignements de l'étude présentée par le groupe Apicil, le 20 sept 201. L'occasion de mettre en avant l'Ibet, un nouvel indice pour mesurer le bien être au travail.
Anne Bariet pour LEntreprise.com, publié le 

La dégradation des conditions de travail peut coûter cher aux employeurs. Elle représente une perte moyenne de 23% de la valeur ajoutée des entreprises engendrés par les coûts cachés de ce mal-être (absentéisme, accidents, maladies, licenciements individuels...). Tel est l'un des enseignements de l'étude mis en avant par le groupe Apicil lors de la présentation de son livre blanc sur la santé au travail, le 20 septembre 2011, et menée par le cabinet de ressources humaines Mozart Consulting.
Pour quantifier ce mal-être, le cabinet s'appuie sur un indice un peu particulier - l'indice du bien-être au travail ou Ibet qui évalue à partir des données nationales le taux d'absentéisme, le nombre de sorties " forcées " de l'entreprise (licenciements non économiques) ou encore le nombre de journées non travaillées.

"Entre déni et manque de transparence"

Sept secteurs économiques ont été passés au crible totalisant 18 millions de salariés. Compris entre 0 et 1 (1 étant signe de bien-être au travail), l'Ibet médian est évalué à 0,77%. L'industrie obtient le meilleur score, avec un indice de 0,86%, soit un manque à gagner de seulement 14%.
L'absentéisme pour maladie ordinaire y est quasiment deux fois plus faible que dans les services.
Les activités tertiaires, notamment les services aux entreprises, la logistique et la santé enregistrent, en revanche, le plus bas niveau de performance, avec un indice de 0,74%. Ce secteur affiche, par exemple, un taux de sorties " forcées " de 17,80% contre 8,50% dans l'industrie.
" L'objectif de cette étude est d'alerter les directions sur le niveau des dégradations socio-économiques, prévient Victor Waknine, fondateur du cabinet. C'est un éclairage primordial pour les organisations encore dans le déni et dans le manque de transparence vis-à-vis de leur gouvernance ". A charge ensuite pour ces dernières de proposer des pistes d'action correctives.

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