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| "L'imaginaire" Laurence Wagon |
Fin octobre 2011
Le Lieu de rencontre et d’accompagnement est chaleureux, l’ambiance y est conviviale. Les personnes, essentiellement des femmes, sont en situation difficile. Je ne connais pas leurs histoires, nous ne rentrons pas dans le contenu en sophrologie, mais je devine la dureté de leurs vies.
Je peux percevoir l’inquiétude à la première séance puis tranquillement, les respirations se font plus calmes, les langues se délient et les sourires se dessinent.
Elles sont en demande, c’est évident et totalement à l’écoute des outils qui pourraient leurs permettre de se sentir un peu mieux.
Nous allons au début travailler sur la détente, la relaxation et le souffle. Nous allons prendre notre temps, nous en avons. Puis tranquillement, nous allons nous entraîner à chasser le négatif.
Elles ont bien compris qu’il s’agit d’un entrainement et qu’il va falloir répéter plusieurs fois avant d’intégrer car très vite les vieux démons resurgissent.
Mais déjà, après deux séances, certaines se sentent un tout petit mieux et ce petit pas est énorme et rien ne pourra nous ramener en arrière.
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