Nous avons tendance à vouloir effacer nos défauts, ce
que nous détestons chez nous, toutes ces parties que nous pouvons voir chez
l'autre avec une certaine forme de rejet, nous les reconnaissons bien (ou pas,
phénomène de projection) et si nous pouvions nous en débarrasser, nous le
ferions sur le champ.
Mais le drame est que plus nous cherchons à les
effacer, plus elles prennent de l'importance. Tout ce à quoi je résiste, persiste et tout ce à quoi je fais face s'éfface.
Alors, je vous propose tout d'abord, d'en prendre
conscience lorsqu'elles s'activent. Et avec une respiration naturelle, de les
accueillir, car elles font partie de nous mais ce n'est pas tout nous, juste
une partie.
Ensuite de chercher à comprendre ce qu'elles m'ont
permis de faire ou d'être. Par exemple, la procrastination peut me protéger
d'un éventuel échec.
Et ensuite de vous interroger sur ce qu'elles vous ont
encouragé de développer car souvent, nous cultivons des aptitudes, des talents,
des qualités pour justement répondre à nos parts d'ombre.
Par exemple, si nous avons une tendance à vouloir que
tout soit parfait, cette perfection nous permet de nous surpasser et de
réussir. Ou encore, si nous reprenons le cas de la procrastination, elle
a peut-être encouragé une rapidité de décision chez le sujet.
Alors accueillons, apprivoisons et aimons ce que nous
détestons chez nous
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