mercredi, avril 29, 2020

Jour 44 : je retourne à mon centre




Je peux sentir dans l'air, un vent de décentrage, de dé confinement, de retour à l'agitation, au stress et au faire.
J'en regrette presque ces moments de silence, de repos de l'esprit et de l'âme, de méditation, du temps qui s'étire, de l'emploi du temps qui baille aux corneilles.
Et, je ne sais pas pourquoi, j'ai peur. Peur que les gens fassent le contraire ce qu'il faut faire (mais que faut il faire ?), peur que nous repartions dans nos travers et nos "faire", peur que nous nous perdions, une nouvelle fois !
Alors, lorsque j'ai peur, je reviens à mon centre.
Confortablement installée, je ferme les paupières, je branche la plante de mes pieds à la terre, je respire en conscience et je descends. Je descends de ma tête vers mon visage (j'en profite pour le détendre), je descends de mon visage à ma gorge (j'en profite pour déglutir), je descends de ma gorge vers mes épaules (j'en profite pour les relâcher, mais que portent elles enfin ?), je descends de mes épaules à mes bras (j'en profite pour laisser échapper la fumée sombre du bout de mes doigts), je remonte vers le thorax (j'en profite pour vérifier si mon cœur bat bien et fort), je descends de mes épaules dans mon dos (j'en profite pour le relâcher totalement, vertèbre après vertèbre), je glisse dans mon estomac et mon ventre (j'en profite pour les réchauffer), je descends dans mon bassin tout entier (je me sens comme dans un berceau en sécurité), je descends dans mes jambes et mes pieds (j'en profite pour m'ancrer) et je remonte dans le centre de mon ventre. Et là, je reste tranquillement, centrée dans mon ventre.
A demain

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