C’est toujours plus facile de
faire des expériences à froid (un samedi par exemple) plutôt que dans une
situation émotionnellement forte, par exemple face à un « chef »
autoritaire ou une collègue agressive.
Car à chaud, nous pouvons nous demander,
en réaction « qu’ai-je fait de mal ? » « J’ai du faire une
erreur », c’est toujours de notre faute, la personne en face est en
position de « parent » en visant notre partie « enfant »,
la partie négative de l’enfant, celle qui se sent toujours coupable.
Ou alors, nous pouvons crier plus
fort qu’elle avec le risque de perdre notre emploi ou de créer un problème plus
grave et là nous contactons la partie négative de notre « parent »
intérieur. Face à un conflit, un malaise ou un inconfort avec l’autre, nous
pouvons nous comporter d’une façon puérile, inefficace et infructueuse.
S’affirmer en tant qu’être digne et responsable, valable et aimable va nous permettre de
contacter en nous « l’adulte ». Nous allons ainsi tenter de résoudre
cette situation (ou pas) dans une posture plus consciente et responsable
(capable de donner ou non une réponse)
S’affirmer (« je suis »,
« j’existe » « je suis aimable, valable, capable » …)
va nous repositionner par rapport à l’autre, il y a l’autre et il y a moi. Est
ce que cela me concerne ? Est ce que cela parle de moi ? Est-ce que
cette situation exige que je fasse quelque chose ?
Nous sommes dans le
questionnement, la recherche de sens et l’évaluation de la situation et ainsi
nous ne perdons pas pied. Alors, aujourd’hui, faisons l’expérience de nous
affirmer tranquillement et de nous élever.
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