Je vous propose un conte qui m'accompagne souvent quand je rumine un problème que je n'arrive pas à lâcher.
Conte :
Deux moines, l’un jeune, l’autre vieux, rentrent en leur couvent un beau soir
d’été.
Soudain,
au détour du chemin, une rivière barre la route. Sur le bas-côté, une jeune
femme séduisante aux vêtements coûteux est assise sur une grosse pierre, et
semble attendre du secours. Ni barque, ni passeur.
Le
moine plus âgé, avec simplicité, prend la femme dans ses bras et lui fait
traverser la rivière sans qu’elle se mouille le bout des souliers. La
délicieuse créature le remercie d’un sourire et s’en va.
Les
deux moines continuent leur chemin. Long silence.
Brusquement,
n’y tenant plus, le jeune moine s’écrie : – « Frère Ushi ! Ne savez-vous
pas que la règle nous interdit strictement tout contact et tout commerce avec
les femmes ! »
Le
vieux moine poursuit son chemin sans répondre.
–
« Frère Ushi ! dit le jeune moine, qui s’échauffe, comment avez-vous pu
porter dans vos bras une femme belle et parfumée, et lui faire traverser la
rivière ?
–
Frère Toshibu, dit le vieux moine. Serait-ce que vous sentez encore le poids de
cette femme ? Il y a pourtant longtemps que nous l’avons laissée derrière nous
! »
Alors aujourd'hui, nous allons nous entraîner à lâcher nos ruminations, nos boucles mentales et revenir à l'instant présent, nous allons donc nous ré ancrer ici et mainternant et nous recentrer en ouvrant grand les yeux sur ce qui se déroule.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire