lundi, avril 30, 2018

Aujourd'hui, j'accepte parce que la vie est une messagère

Bonjour à toutes et tous, comment vous vous sentez en ce lundi matin? Avec quel entrain recommencez vous la semaine ? Redoutez vous certains jours de votre semaine ? certaines rencontres, tâches .... vivez vous d'ores et déjà dans une appréhension (ou une préparation) de ce qui va arriver ? 
Et bien, rassurons nous, détendons notre corps et laissons émerger la partie de nous "confiante, légère, insouciante et détendue" car notre vie œuvre pour nous ! 
En fait, nous n'avons pas grand chose à faire, juste peut être décoder les messages et mettre du sens. Chaque situation, rencontre, difficulté, événement que nous vivons (que la vie nous invite à vivre) vient nous donner une information. Il est donc inutile de lutter ou de refuser, nous pouvons sereinement accepter.
Alors acceptons ce que nous vivons, soyons totalement ancré dans le moment présent et vivons notre vie, aujourd'hui. 
 



vendredi, avril 27, 2018

Aujourd'hui, je pratique, je pratique, je pratique ....

Nous avons parcouru de nombreuses acceptations possibles. Aujourd'hui, dernier jour de la semaine, je vous propose d'activer votre observateur(trice) conscient(e) et sensoriel(le) et d'explorer les situations, relations, scénarios, émotions qui posent problème pour vous, dans le quotidien. Nous avons déjà fait ce travail au début du programme mais là je vous propose de le refaire maintenant.
Pas plus tard, que ce matin, face à un problème (que je pensais problème), je me suis observée en train de débuter une rumination afin de chercher une solution. En prenant conscience de cette cogitation, j'ai vu qu'en fait je n'acceptais pas une maladresse (faite par moi dans la journée) et je ne pouvais pas l'effacer, vu que la scène était terminée !. 
Mais pour moi, elle ne l'était pas (je ne suis plus dans la réalité), elle me gênait (ressentis), je cogitais (recherche d'une solution qui vient me prouver que je n'ai pas eu de maladresse, donc réassurance) car j'ai besoin de bien faire les choses (driver : sois parfaite!) et d'être bien dans ma relation (regard de l'autre). 
Et là, c'est parti. J'en ressors fatiguée (du cerveau) et si je ne trouve pas de solution (acceptable pour moi) je me sens impuissante (peur du rejet de l'autre).
Mais, je suis observatrice donc je prends conscience de la cogitation qui commence et je peux lui donner du sens (questionnements) , je sors du mental (cogitation stérile) et je reviens au corps, je m'installe tranquillement en accueillant, avec tendresse, ma maladresse et en l'autorisant. J'ai le droit d'être imparfaite, maladroite, impuissante, fatiguée, perdue..........et l'autre aussi.
Bon week end


jeudi, avril 26, 2018

Aujourd'hui, j'accepte que l'autre soit différent



Lorsque nous nous retrouvons face à une personne avec une façon de penser différente, des valeurs éloignées des nôtres, un comportement incompréhensible...., nous avons, dans ce cas, une fâcheuse tendance à rejeter ou juger. 
Une jeune femme me disait qu'elle ne pouvait comprendre la méchanceté lorsqu'elle la rencontrait chez quelqu'un  et qu'elle se mettait automatiquement en position de repli et d'agacement. 
Nous avons donc travaillé ensemble l'acceptation de l'existence de la méchanceté dans ce monde. 
Sa partie "enfant" le refusait mais son adulte pouvait le comprendre. De plus, nous ne reconnaissons chez l'autre ce que nous connaissons chez nous. Peut être que dans le cadre de référence de cette jeune femme, dans sa famille par exemple, la méchanceté n'était pas admise. Peut être qu'enfant, elle a senti cette méchanceté s'activer en elle  (avec d'autres enfants par exemple), mais n'étant pas acceptable, elle l'a enfouie très profondément, pour l'oublier.  
Si nous sommes affectés par la différence de l'autre, par son comportement, son discours, sa façon de penser, nous pouvons nous demander si nous ne sommes pas en train de voir chez cette personne une partie de nous que nous méconnaissons ou que nous refusons. C'est le principe de la projection.
Alors aujourd'hui, je m'installe tranquillement en moi et je regarde la complexité et la variété des êtres qui m'entourent sans chercher à les changer. Et si je me sens vraiment mal face à quelqu'un, je vais explorer ma projection et ainsi accepter que ce que je déteste chez lui existe peut être chez moi, dans un certain contexte et c'est ok.

mercredi, avril 25, 2018

Aujourd'hui, j'accepte de ne pas plaire

Rappelons nous, qu'enfant nous cherchions l'approbation.
Besoin de reconnaissance, besoin d'entendre que nous sommes quelqu'un de bien, "une bonne personne", besoin de nous sentir appartenir, intégrer, exister. 
Nous étions donc en adaptation permanente et nous ressentions une vraie souffrance lorsque nous pensions être rejetés, désapprouvés .
Adulte, nous gardons parfois cette quête de reconnaissance, de validation, d'approbation car notre enfant, en nous, n'est pas apaisé, réparé, rassuré.

Mais en cherchant à plaire, je peux être contraint de changer mes couleurs (caméléon), de nier mes émotions (ne ressent pas !), de me valoriser dans le regard de l'autre, de répondre aux besoins de l'autre, de dire oui alors qu'au fond, je pense non ....et la liste peut s'allonger.
En cherchant à plaire, je m'éloigne de moi même.

Mais si nous pouvions proposer à l'adulte que nous sommes, de plutôt avancer vers notre être véritable. Plus nous nous approchons de nous, grâce à un vrai travail sur soi de découverte et d'acceptation, plus nous assumons ce que nous sommes réellement. Avec nos parts de lumière et d'ombre. Et nous comprenons que si nous recevons la désapprobation, peut être que ce sentiment parle plus de l'autre que de nous.


mardi, avril 24, 2018

Aujourd'hui, j'accepte que l'autre puisse avoir raison

J'ai déjà abordé de nombreuses fois cette notion. Que de nœuds au cerveau, de relations gâchés ou anéanties, de liens humains distendus, de couples défaits....... 
Qu'est ce qui fait que nous cherchons tout le temps à avoir raison et à prouver à l'autre qu'il a tort ? Besoin de reconnaissance, de se prouver ses connaissances ou signe d'un égo qui s'agite dans tous les sens pour exister et se protéger ?
Qu'est ce qui fait que nous ne pouvons pas nous dire que l'autre a son opinion, sa vision, sa compréhension et ses connaissances ? Accepter que l'autre puisse avoir raison ne signifie pas épouser son point de vue (ou l'épouser tout court!). 
C'est juste un lâchez prise venant de notre cœur, un abandon d'une illusion que nos rencontres sont des clones de nous même. Parfois, nous recevons le cadeau d'être en osmose avec la personne mais la différence crée le questionnement, les doutes, les remises en cause, les ouvertures aussi.
Alors ouvrons notre cœur, apaisons notre égo, respirons, détendons nous et regardons la personne en respectant  ses paroles, ses peurs, ses interrogations, ses certitudes........
et comme dit Marshall Rosenberg : "au lieu de chercher à avoir raison, cherchons à nous rendre la vie merveilleuse"

 

dimanche, avril 22, 2018

Aujourd'hui, j'accepte ma frontière de confort

Nous avons, la semaine dernière,  pu constater que nous faisions tout pour éviter nos zones d'ombre alors que le cheminement vers l'acceptation nécessite une vraie lucidité sur soi.

Cette semaine, nous allons aborder l'acceptation dans la relation et la semaine d'après, nous verrons tout ce que peut nous apporter ce processus.


Commençons aujourd'hui par bien poser nos limites, notre frontière de confort. 
Il est essentiel de connaître ses limites même si notre rêve est  d'être "parfait", "super", "puissant", "fort", "aidant"..., même si depuis notre plus jeune âge, nous voulons être reconnu comme quelqu'un de remarquable et d'unique. Nous sommes tous et toutes uniques mais nous avons néanmoins nos limites. 

Nous pouvons imaginer dessiner autour de nous, grâce à une couleur ou une lumière, une frontière que nous pouvons à notre aise agrandir ou rétrécir. Nous savons que cette limite est notre zone de confort et au delà de cette frontière, nous pouvons être dans l'inconfort. Par exemple, une personne va avoir besoin de repos et d'immobilité pour augmenter son énergie alors qu'une autre, se ressource en s'agitant et s'activant. Une autre va avoir besoin de parler beaucoup lorsqu'elle ressent une émotion alors qu'une autre devra s'isoler pour donner du sens à cette émotion. Nous oublions nos limites en grandissant car nous sommes tout le temps en adaptation avec notre environnement et dans la recherche d'approbation. 
Aujourd'hui, face aux sollicitations, demandez vous "est ce OK pour moi?"
Bien connaître sa frontière de confort va nous permettre de nous affirmer tranquillement et d'accepter les limites de l'autre.


vendredi, avril 20, 2018

Aujourd'hui j'accepte, je dis OUI


Depuis le début du programme, je remarque et je note quand je refuse, je reviens à la réalité sans mensonge et sans marchandage, j'écoute réellement ce qui se passe en moi. J'accueille les douleurs physiques et morales, je n'ai pas peur de la peur. 
Je vous propose aujourd'hui pour terminer cette semaine, de vous placer en vous un grand oui tout au long de la journée. Avez vous vu ce film (Yes man) avec Jim Carrey ? Après un séminaire sur l'acceptation, il se voit obliger de dire OUI à toutes les propositions. Nous allons donc expérimenter des OUI intérieurs ou non, tout au long de notre weekend et sentir les effets en nous et autour de nous. 

De plus, je vous propose de découvrir (ou redécouvrir) le travail de Byron Katie. Elle a une technique très efficace (questionnements) pour permettre le processus d'acceptation.
Elle sera au Grand Rex en juin.
Voici toutes les informations, à lundi
BYRON KATIE
au GRAND REX
1, bd Poissonnière, Paris
Samedi 30 juin 2018
atelier d'une journée 9h30-17h
Traduction en français assurée

Un jour avec Byron Katie à Paris
Se libérer de nos pensées stressantes et limitantes avec Le Travail de Byron Katie.
Le Travail est une démarche étonnamment simple, accessible aux gens de tous âges et de toutes origines, et qui ne nécessite rien d'autre qu'un papier, un crayon et un esprit ouvert.

Informations et réservations
www.byron-katie-paris.com

jeudi, avril 19, 2018

Aujourd'hui j'accepte, mais j'ai peur (part 2)

Hier, nous avons évoqué la peur de lâcher, de perdre le contrôle. Aujourd'hui, nous pouvons mesurer la difficulté de lâcher sans connaître les conséquences de de cette acceptation.
Car l'acceptation d'une situation, d'un état, d'un événement va avoir des effets. 
Si nous prenons le processus d'un deuil par exemple, dans les différentes étapes pour arriver jusqu'à l'acceptation, nous freinons (inconsciemment) pour ne pas avoir à affronter la réalité et ses conséquences (la solitude, le manque, le rejet de certains amis....).

En acceptant, je peux avoir peur d'être rejeté, de ne pas être à la hauteur, d'être déçu, d'être impuissant, de perdre.... 
Nous ne pourrons pas citer toutes les peurs mais peut être pouvons nous, avec lucidité, observer et analyser nos peurs. Nous allons de ce fait aller chercher la partie "adulte" de notre être qui va pouvoir regarder la réalité et analyser les faits. 
Car toutes ses peurs sont supposées,  nous revenons à la vraie réalité, nous nous rassurons grâce à ce retour vers le réel. La partie "adulte" de notre être est capable aussi de dire "stop, tu délires, reviens sur terre !!". Et parfois, nous en avons bien besoin.
Belle journée

mercredi, avril 18, 2018

Aujourd'hui j'accepte, mais j'ai peur (part 1)

Nous continuons notre exploration des obstacles à l'acceptation : La peur
Commençons par la peur de lâcher.
Mais qui lâche quoi ? c'est l'égo qui souhaite tout contrôler, pour être rassurer et survivre, qui nous empêche de nous abandonner. Si je lâche, tout va partir en "sucette".
L'inconnu face à ce lâchez prise est lui aussi effrayant. Je rencontre beaucoup de personnes qui se bloquent à l'acceptation par peur de perdre le contrôle.
Alors que faire ? 
je vous propose de revenir à l'instant présent et de faire des tests d'abandon avec des filets de sécurité rassurants. Par exemple, j'accepte et je m'abandonne à ce changement mais pour me sentir plus confortable et ne pas avoir cette sensation de plongeon dans le vide, je m'octroie un élément qui me sécurise. En fait, c'est une négociation par rapport à la réalité et à nos possibilités. Avec cet aménagement, vous n'êtes plus victime de la réalité mais plutôt acteur (actrice) et vous avez le choix. De plus, vous vous inscrivez dans l'instant présent.
Exemple : Au travail, on me propose (m'impose) une nouvelle mission. J'ai peur. Je m'installe dans l'instant présent et je me demande "là, tout de suite de quoi ai je peur?" (je baisse ainsi l'intensité d'une peur anticipatoire et psychologique).
J'accepte donc cette nouvelle mission que je ne connais pas (pour le moment), mais je demande de recevoir une formation au préalable. (on m'impose une nouvelle mission, je n'ai d'autre choix que d'accepter, j'ai peur alors je cherche à me sécuriser en demandant une formation qui puisse me rassurer). 
A demain pour une autre peur.
Belle expérimentation

mardi, avril 17, 2018

Aujourd'hui j'accepte, mais ça fait mal (part 2)


Accepter la douleur physique n'est pas facile mais la douleur psychique n'est pas une partie de plaisir non plus. Parfois même, pour éviter de la ressentir, on cherche une douleur corporelle pour faire diversion. Ne nous jetons pas la pierre, au contraire, connectons nous avec notre partie indulgente et bienveillante, notre parent nourrissant. 
De la douceur et de la compréhension, avec une écoute attentive pourraient peut être nous aider à accueillir cette douleur non localisable. Je ne dis pas que le processus est simple et je sais que parfois il est impossible sans aide extérieure. Mais observons que traiter notre douleur avec une approche de "meilleure amie" ou de "parent bienveillant" peut nous aider à nous apaiser. 
Je me connecte donc avec bienveillance, je me détends (respiration, ressentis et ralentissement) et je donne du sens. Entendre derrière la douleur, nos besoins non satisfaits et nos désirs réprimés.
Si je n'y arrive pas, j'accepte que j'ai des limites, des fragilités, des incapacités. Je suis humain(e) tout simplement.

lundi, avril 16, 2018

Aujourd'hui j'accepte, mais ça fait mal ! (part 1)


Cette semaine, je vous propose de commencer à accueillir, pendant les jours qui viennent, tout ce que nous devons affronter en acceptant. C'est une forme d'abandon donc il y a nécessairement un lâchez prise. 
La liste est tellement longue que je ne vais peut être pas pouvoir tout aborder, cela risque d'être incomplet mais l'idée est plus de trouver un cheminement intérieur qui lève ces obstacles.
Alors je vous remercie pour votre indulgence, je me positionne comme une exploratrice et je vous invite à faire de même. 
Commençons par la douleur. Ce n'est pas l'acceptation qui amène à la douleur mais si nous ignorons une douleur par exemple, en l'évitant, elle peut se transformer en souffrance. La constance de la douleur fait son travail de sape en arrière conscience et notre moral baisse, notre humeur devient maussade et la souffrance en nous, prend toute sa place.
Je vous propose donc d'observer la (ou les) douleur(s) dans votre corps. Lorsque vous accueillez une personne, vous l'invitez à vous rejoindre et vous conversez ensemble. Et bien, vous faites la même chose avec votre douleur, vous mettez votre regard intérieur dans l'espace douloureux et vous respirez dedans. 
Quelles pensées apparaissent? Quel sens pouvez vous lui donner ? Est ce que vous pouvez tranquillement diminuer son intensité (négocier avec elle)? Quelle leçon pouvez vous  en tirer ? Devez vous changer quelque chose dans votre vie ?.
Revenez voir cette douleur, plusieurs fois et comme vous l'acceptez (elle est), elle va peut être se transformer (l'acceptation permet la transformation) mais surtout, vous allez peut être modifier vos habitudes, vos réflexes.....

vendredi, avril 13, 2018

Aujourd'hui, j'écoute ce qui se passe en moi

Pour finir cette semaine, je vous propose d'entraîner votre capacité d'écoute de votre intériorité. Elle est essentielle à notre cheminement, peu importe l'intention que nous ayons. On peut l'appeler "accueil", "présence", "observation"..., c'est une disposition d'esprit vers ce qui se vit en nous. Et surtout entraîner notre capacité à y revenir, autant de fois que nécessaire.
Parfois, j'oublie ou j'évite d'écouter car j'ai reçu, enfant, que c'était égoïste de le faire "arrête de t'écouter !".
Alors qu'une vraie écoute, sincère et lucide,  nous permet ensuite d'être attentif et disponible à l'autre.
Parfois, je pratique cette écoute et je marchande avec elle. Je me dis "tu es calme" mais je n'écoute pas vraiment ce qui se vit, je ne veux pas voir une émotion, un inconfort, une gène... car je ne sais pas forcément gérer.
Cette semaine, nous avons tenté de quitter le déni, nous nous sommes reconnectés à la réalité maintenant nous allons voir comment gérer ce qui se vit en nous lorsque nous devons accepter un événement, une situation, un changement, une parole, une pensée, une souffrance...
Bon week end et à lundi





jeudi, avril 12, 2018

Aujourd'hui, je lâche le "oui mais c'est inacceptable!"

Je constate souvent qu'à la suite d'un atelier sur l'acceptation, avec la ferme intention de chacun d'épouser ce qui nous arrive et ce que nous ne pouvons changer, qu'il y a toujours des zones d'inacceptable. Nous sommes d'accord que nous devons accepter mais nous ne pouvons accepter l'injustice, la torture, la maladie, la mort.....car il existe toujours une confusion entre "accepter" et "être d'accord". Nous pouvons nous révolter contre l'injustice, organiser des mouvements, combattre les inégalités, manifester contre les violences de toutes natures, mais malheureusement elles existent toujours, dans certains pays, dans certaines cultures, dans certaines familles et dans certains êtres.
Alors, il faut se résigner ? abandonner ? non juste prendre bien conscience qu'accepter est le premier pas vers une possible transformation. Accepter n'est pas se résigner mais dire juste "c'est", ensuite tout est possible et nous le verrons les prochains jours.
Alors aujourd'hui, je regarde avec lucidité et bienveillance toutes les non acceptations qui brûlent en moi et me consument.


mercredi, avril 11, 2018

Aujourd'hui, je suis UN avec la réalité

Dans la non acceptation, il y a souvent une déconnexion avec la réalité. D'ailleurs, la première phase, dans le processus du deuil, est le déni de la réalité. Comment puis je alors rentrer dans l'acceptation alors que je ne suis pas dans la réel ?
Donc la 1ère étape consiste à revenir (inlassablement) à ce qui est. J'aime me poser cette question lorsqu'une pensée (inquiétante) apparait : "est ce réel ?"
Il y a LA réalité et notre perception. Si je regarde un événement avec angoisse et refus intérieur, suis je face à l’événement réel ou à une projection de ce qui pourrait éventuellement arriver ? 
En accompagnant les personnes, je réalise à quel point les émotions fortes et souffrantes sont liées à des manières de percevoir la réalité souvent en copiant collant ce qui s'est déjà passé.
Donc comment puis je faire pour revenir à la réalité? Je place mon attention là ou est mon corps. Je me pose cette question "est ce réel?", toutes les fois où je sens la tension.Je contacte ainsi mon adulte et j'apaise mon enfant (qui panique).


mardi, avril 10, 2018

Aujourd'hui, je bloque et je note

Notre programme démarre et nous allons consacrer notre journée (tout en assurant notre quotidien) à noter intérieurement (et sur notre carnet de bord), toutes les fois où nous bloquons sur ce qui se passe à l'extérieur de nous ou en nous.
J'ai remarqué que la non acceptation, provoque souvent en moi une tension, une rigidité, un souffle court, un énervement, une colère parfois même.....le panel est large et par une conscience observatrice, nous pouvons desceller ce que nous refusons. 
A ce stade, nous pouvons faire la différence des choses sur lesquelles nous avons du pouvoir et celles sur lesquelles nous n'en avons pas. Notre cheminement va porter sur la  2ème catégorie car si n'avons pas de possibilité d'action, nous n'avons pas d'autre choix que d'accepter ce qui est.
Dans un premier temps donc notons (grâce à nos ressentis) ce que nous n'acceptons pas dans notre vie. Descellons nos mensonges avec les autres et nous même, détectons les OUI qui hurlent à l'intérieur NONNN, sentons en nous le refus de petits détails quotidiens, débusquons nos dénis et enfin assumons nos petites mesquineries.
En partant d'une totale honnêteté avec nous même, nous avons déjà fait un grand pas vers l'acceptation.